7 principes bibliques fondamentaux pour évangéliser efficacement

La Parole nous enseigne que l’Évangélisation est la mission de tout chrétien, mais aussi qu’évangéliser ne s’improvise pas. Nous allons voir, dans cet article, 7 principes fondamentaux tirés de la Bible pour être un ouvrier efficace dans la moisson de Dieu :

 

1. Notre message doit se baser sur la Parole de Dieu

La Bible nous enseigne que seule la foi en Jésus peut sauver l’Homme et que c’est une grâce de Dieu. En effet, Jean 3:16 nous dit que “Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle”.
Paul confirme dans son Épître aux Éphésiens, chapitre 2, verset 8, que c’est bien par grâce que nous sommes sauvés, par le moyen de la foi, et que cela ne vient pas de nous, c’est le don de Dieu.

Si donc nous sommes sauvés par la foi en Jésus et que celle-ci vient de Dieu, nous pourrions nous demander quel rôle nous avons à jouer dans le plan de sauvetage de Dieu pour l’Humanité. Mais Paul nous précise que “la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ” (Romains 10:17). C’est pourquoi il est important que nous communiquions l’Évangile et que nous basions notre message sur la Parole de Dieu.

Parfois, nous pouvons être tentés de dire aux gens ce qu’ils ont envie d’entendre pour les attirer à Christ. En effet, en voyant la misère dans laquelle vivent certaines personnes, nous pourrions avoir envie de leur présenter l’Évangile comme le moyen de régler leurs problèmes du quotidien. Même si le sentiment qui nous anime peut être louable, cette façon d’évangéliser serait inefficace. Elle produirait tout au mieux que de fausses conversions, car celles-ci seraient basées, non sur la reconnaissance de leur besoin d’avoir leurs péchés pardonnés, mais seulement sur la résolution de leurs problèmes séculiers. Ce serait comme traiter les symptômes d’une maladie, sans jamais s’attaquer à sa cause. A la première amélioration des symptômes, on se réjouit jusqu’à oublier la maladie et s’éloigner du médecin. Mais la maladie demeure et se manifestera encore jusqu’à l’issue irrémédiablement funeste, si sa cause n’est pas traitée.

La prédication de l’Évangile doit s’attaquer à la cause des maux de ce monde; le péché. Ce que nous devons désirer avant tout, c’est que les gens puissent reconnaître leur culpabilité devant Dieu et se repentir, pour qu’ils puissent recevoir la Bonne Nouvelle du pardon des péchés par la foi en Christ. C’est pourquoi, nous devons confronter leur nature pécheresse à la Parole de Dieu, en utilisant notamment les Lois morales (les dix commandements) et les révélations spirituelles que Jésus y a apportées (Matthieu 5:20-48).

Ensuite, pour que la foi puisse se fonder et se développer dans leur cœur, qu’ils soient sauvés et deviennent des disciples à leur tour, nous devons leur démontrer la puissance que Dieu a manifester à travers l’accomplissement des prophéties messianiques en Jésus, et notamment sa résurrection d’entre les morts. Ce n’est qu’ainsi que les gens peuvent être gagner à Christ, non par des raisonnements ou des philosophies qui ne gagneraient finalement que leur adhésion mental au message que nous prêchons. L’adhésion mentale à un message, croire à une information, ce n’est pas la foi et ça ne sauve pas. Hébreux 11:1 dit que “la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas”. La foi est donc bien plus qu’une simple croyance. La Parole nous dit que “les démons (…) croient aussi, et ils tremblent” (Jacques 2:19). Croire à Dieu, à son existence, c’est bien. Mais croire en Dieu – en d’autres termes, placer sa confiance en Lui, avoir la foi – c’est essentiel.

 

2. Notre message doit rapporter notre témoignage personnel

Juste avant d’être livré par Judas, Jésus a dit à ses disciples : “Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi; et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement.” (Jean 151:26-27). En des termes similaires, Jésus va s’adresser à ses disciples juste avant d’être enlevé au ciel par une nuée, et leur dire à nouveau : “vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre.” (Actes 1:8). En même temps que d’aller par tout le monde et prêcher l’Évangile à toute la création (Marc 16:15), Jésus tenait à ce que nous témoignions des choses que nous avons pu le voir directement accomplir dans nos vies, ou dans la vie d’autres personnes.

Pourquoi Jésus tenait-il tant à ce que ses disciples témoignent de Lui ? Probablement parce que le témoignage personnel est nécessaire pour valider aux yeux d’autrui notre message de l’Évangile. Sans témoignage personnel, notre message perdrait un peu en solidité, et nous nous retrouverions dans le rôle de l’avocat de Dieu à essayer de défendre coûte que coûte son œuvre, en allant peut-être jusqu’à nous emporter et passer pour des fanatiques. A travers sa première Épître à Timothée, chapitre 6, verset 20 à 21, Paul nous recommande d’éviter “les discours vains et profanes, et les disputes de la fausse science dont font profession quelques-uns, qui se sont ainsi détournés de la foi”. Il semble que le témoignage personnel, au même titre que la Loi morale de Moïse et les prophéties messianiques, soit un moyen que Dieu nous prescrit pour atteindre les gens tout en évitant les pièges des débats sans fins et inutiles.

C’est d’ailleurs l’exemple que les apôtres nous montrent dans le livres des Actes. Comme Paul qui annonçait l’Évangile (voir Actes 26:2-23) “en rendant témoignage, et en cherchant, par la loi de Moïse et par les prophètes, à les persuader de ce qui concerne Jésus” (Actes 28:23), Pierre utilisait le même procédé (Actes 2:14-36; 10:34-43).

 

3. Notre foi doit être une foi visible, une foi vivante

Jacques 2:15-17 nous dit: “Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, et que l’un d’entre vous leur dise : Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez ! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il ? Il en est ainsi de la foi : si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même.” Une foi vivante est donc nécessairement une foi œuvrante. Mais comment nos œuvres peuvent-elles nous aider dans l’évangélisation ?

Dans Matthieu 5:14-16, Jésus parle à ses disciples et leur dit : “Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée; et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.” Notre lumière, c’est notre foi qui vient du Père, et c’est par nos œuvres, nos bonnes actions, que sa beauté peut devenir visible et permettre aux hommes de glorifier notre Père.

Le message que nous prêchons ne doit donc pas seulement sortir de notre bouche mais doit transparaître à travers nos bonnes œuvres. Notre témoignage ne doit pas seulement être un témoignage de parole, il doit aussi être un témoignage de vie.

 

4. Nous devons marcher selon l’Esprit

Paul, dans son Épître aux Galates, chapitre 5, verset 13 à 26, nous appelle à marcher selon l’Esprit. Dans ce passage, l’apôtre nous explique que marcher selon l’Esprit c’est se rendre, “par la charité, serviteur les uns des autres” (Galates 5:13), en d’autres termes, c’est avoir une foi agissante par la charité (Galates 5:6).

Paul nous dit encore : “Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien.” (1 Corinthiens 13:3). Paul veut nous faire comprendre que la charité est essentielle, à tel point, nous dit-il, qu’un jour tout disparaîtra mais seulement trois choses demeureront: “la foi, l’espérance, la charité ; mais la plus grande de ces choses, c’est la charité” (1 Corinthiens 13:13).

Notre foi, même si elle est accompagnée de bonnes œuvres, doit être animée par la charité, un réel désire de faire le bien de notre prochain. Il est tout-à-fait possible, et c’est malheureusement fréquent, de voir des personnes faire de bonnes œuvres plus par religiosité ou par vantardise que par amour pour son prochain. C’est une manière de marcher qui n’est pas digne du Seigneur et qui ne lui est pas entièrement agréable (Colossiens 1:10).

C’est seulement en marchant selon l’Esprit que nous serons capables de développer le fruit de l’Esprit – “l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance” (Galates 5:22) – qui nous équipera d’un témoignage de vie efficace en donnant à notre message la capacité d’être reçu. Par ailleurs, si ce n’est pas par l’Esprit que nous marchons, c’est alors par la chair, “car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair ; ils sont opposés entre eux (…)” (Galates 5:17).

Or, Paul nous dit que “les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables” (Galates 5:19-21). De telles choses pourraient-elles nous aider d’une quelconque manière pour évangéliser ? Assurément pas, et bien au contraire, elles nous fermeraient des portes. Alors cherchons à marcher en tout temps selon l’Esprit ! Puisse le Seigneur nous y aider.

 

5. Nous devons être remplis de l’Esprit

Le baptême ou immersion dans le Saint Esprit, aussi désigné par les termes être rempli ou revêtu de l’Esprit, est une puissance qui nous est indispensable pour faire les œuvres auxquelles Dieu nous appelle, et particulièrement pour l’évangélisation.

Jésus lui-même a du attendre d’être rempli du Saint Esprit (Luc 4:1) à l’âge de 30 ans (Luc 3:23), après avoir été baptisé d’eau dans le Jourdain par Jean le baptiste (Matthieu 3:16), pour que son ministère commence véritablement. En effet, Luc 4:14 nous dit : “Jésus, revêtu de la puissance de l’Esprit, retourna en Galilée, et sa renommée se répandit dans tout le pays d’alentour.”.

Et, à en juger par l’étonnement qu’ont exprimé les gens du peuple qui le connaissaient avant d’avoir reçu la puissance du Saint Esprit, Jésus devait être, jusqu’à lors, considéré comme une personne ordinaire. Luc 4:22 nous apprend que “tous lui rendaient témoignage ; ils étaient étonnés des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche, et ils disaient : N’est-ce pas le fils de Joseph ?”.

Si Jésus était considéré comme une personne ordinaire, c’est sans doute parce que sans la puissance du Saint Esprit, il était contraint d’agir comme telle, malgré l’intelligence et les connaissances étonnantes qu’il possédait déjà à l’âge de douze ans (Luc 2:42-49).
Si Jésus, Dieu fait homme, avait lui-même besoin d’être rempli du Saint Esprit pour faire l’œuvre du Père, à combien plus forte raison avons-nous besoin d’en être remplis aussi pour cela ?

Jésus considérait non seulement que le baptême dans le Saint Esprit était nécessaire mais aussi qu’il valait mieux qu’il s’en aille afin que le Saint Esprit soit répandu sur tous ses disciples. En effet, dans Jean 16:7-15, Jésus dit : “Cependant je vous dis la vérité : il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement : en ce qui concerne le péché, parce qu’ils ne croient pas en moi ; la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus ; le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé. J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera. Tout ce que le Père a est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prend de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera.”

Ainsi Jésus avait demandé à ses disciples de rester dans Jérusalem jusqu’à ce qu’ils aient reçu le baptême du Saint Esprit. Après quoi, ils pourraient rendre témoignage de Lui à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre (Actes 1:4-5; 1:8; Jean 15:26-27; Luc 24:49). C’est pourquoi nous devrions, nous aussi, veiller à être remplis du Saint Esprit avant de nous lancer dans l’évangélisation, et, ce, malgré toutes nos bonnes intentions. Il ne faut pas oublier que c’est l’Esprit qui convainc le monde, qui fait naître la foi à travers nous, ce n’est pas nous.

Pour être remplis de toute la plénitude de l’Esprit, Christ doit demeurer dans nos cœurs afin que nous puissions comprendre “quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance” (Éphésiens 3:18-19). C’est la révélation de la mesure de l’amour de Christ qui nous amène à être remplis de l’Esprit et à partager cet amour, et ça ne vient pas de nous, c’est un don de Dieu. Jésus nous dit dans Jean 7:37-39: “Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui (…)”. Nous devons chercher à connaître Jésus toujours d’avantage, par la méditation de la Parole et par la prière notamment, avec l’assistance du Saint Esprit, et à Lui faire connaître notre désire d’être revêtu de puissance pour Le servir puisque c’est Lui qui baptise du Saint Esprit (Luc 3:16; Marc 1:8; Matthieu 3:11).

Si vous n’avez jamais encore été remplis du Saint Esprit, ne vous attendez pas forcément à voir descendre du ciel une colombe venant sur vous ou bien des langues de feu, le jour où vous le serez. Bien que ce soit possible, ce n’est pas un principe biblique. Attendez-vous plutôt à manifester un ou plusieurs dons de l’Esprit, selon Sa volonté, “pour l’utilité commune” (1 Corinthiens 12:7). En effet, la Parole nous dit “à l’un est donnée par l’Esprit une parole de sagesse ; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit; à un autre, la foi, par le même Esprit; à un autre, le don des guérisons, par le même Esprit; à un autre, le don d’opérer des miracles; à un autre, la prophétie; à un autre, le discernement des esprits; à un autre, la diversité des langues; à un autre, l’interprétation des langues. Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut.” (1 Corinthiens 12:8-11).

 

6. Nous devons aspirer humblement aux dons spirituels

Comme nous l’avons déjà vu (voir le premier principe énoncé dans cet article), notre message ne doit pas reposer sur des discours persuasifs, sur la sagesse des hommes, mais à l’instar de Paul, nous devons prêcher la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée (1 Corinthiens 2:7), que Dieu nous a révélé par l’Esprit (1 Corinthiens 2:10) pour notre gloire. En effet, il est indispensable que, comme Jésus, Paul ou les autres apôtres, nous fassions reposer notre prédication sur cette démonstration d’Esprit et de puissance qu’est la sagesse de Dieu, afin que la foi de ceux qui nous entendent soit “fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu” (1 Corinthiens 2:5).

Nous avons déjà vu la nécessité d’accompagner notre message d’une autre démonstration d’Esprit et de puissance; à travers la manifestation de fruit de l’Esprit dans notre manière de vivre (voir le quatrième principe énoncé dans cet article). Nous avons vu l’importance qu’elle revêt pour ouvrir les cœurs de ceux à qui nous prêchons la Bonne Nouvelle de Jésus et les convaincre de l’action puissante que Dieu a déjà exercée dans nos propres vies.

Maintenant, nous allons voir encore une autre démonstration d’Esprit et de puissance sur laquelle faire reposer notre message. Mais avant encore rappelons la nécessité de demeurer en Christ afin qu’il demeure en nous, car “comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep”, nous dit Jésus, ainsi nous ne le pouvons non plus, si nous ne demeurons en Lui (Jean 15:4). Ainsi, il est important que nous demeurions en Lui et Lui en nous car sans Lui, nous ne pouvons “rien faire” (Jean 15:4). Demeurer en Lui, c’est vivre en étant continuellement alimenté par sa Parole, en cherchant à suivre son modèle en toute chose, de sorte que Christ croisse en nous et que notre vieille nature charnelle disparaisse. Il est important que nous mourrions à nous-même car “Si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s’il meurt il porte beaucoup de fruit” (Jean 12:24).

En effet, notre orgueil, notre soif de gloire naturelle, empêcherait la gloire de Dieu de se manifester à travers nous, car “Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles” (Jacques 4:6). Ésaïe 48:2 nous dit que Dieu ne partage sa gloire avec personne. Il nous faut réaliser que c’est en son nom et en son nom seulement, que nous pourrons baser notre message sur cette démonstration d’Esprit et de puissance que sont les dons spirituels. Marc 16:17-18 nous dit : “Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur feront point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris.”. En notre nom, nous ne pourrions rien faire.

Ceci étant dit, nous sommes appelés à aspirer à tous les dons spirituels, mais surtout à celui de prophétie (1 Corinthiens 14:1). Mais que ce soit pour l’édification de l’Église que nous cherchions à en posséder abondamment (1 Corinthiens 14:15), non pour une vaine gloire. Pourquoi devrions-nous chercher à posséder le don de prophétie plus que les autres ? Paul nous explique que si, dans une assemblée de l’Eglise entière, “tous prophétisent, et qu’il survienne quelque non-croyant ou un homme du peuple, il est convaincu par tous, il est jugé par tous, les secrets de son cœur sont dévoilés, de telle sorte que, tombant sur sa face, il adorera Dieu, et publiera que Dieu est réellement au milieu de vous” (1 Corinthiens 14:24-25). Le don de prophétie est sans doute le plus efficace des dons car il édifie directement l’assemblée ou la personne qui en est l’objet. Paul nous dit que “Celui qui prophétise est plus grand que celui qui parle en langues, à moins que ce dernier n’interprète, pour que l’Église en reçoive de l’édification” (1 Corinthiens 14:5).

On pourrait imaginer par exemple que le don de guérison soit bien plus efficace pour faire naître la foi, mais il n’en est rien. Rappelons-nous les dix lépreux guéris par Jésus : “Jésus, se rendant à Jérusalem, passait entre la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Se tenant à distance, ils élevèrent la voix, et dirent : Jésus, maître, aie pitié de nous ! Dès qu’il les eut vus, il leur dit : Allez vous montrer aux sacrificateurs. Et, pendant qu’ils y allaient, il arriva qu’ils furent guéris. L’un deux, se voyant guéri, revint sur ses pas, glorifiant Dieu à haute voix. Il tomba sur sa face aux pieds de Jésus, et lui rendit grâces. C’était un Samaritain. Jésus, prenant la parole, dit : Les dix n’ont-ils pas été guéris ? Et les neuf autres, où sont-ils ? Ne s’est-il trouvé que cet étranger pour revenir et donner gloire à Dieu ? Puis il lui dit : Lève-toi, va; ta foi t’a sauvé.” (Luc 17:11-19). Sur les dix lépreux guéris, un seul a reçu la foi et le salut qui l’accompagne. Même si ce taux de réussite est faible, ce don reste important à rechercher car Dieu est amour et qu’il veut guérir tous les malades à travers nous, en dépit du fait que certains ne saisiront pas l’occasion en Jésus de se réconcilier avec Lui. En effet, la Parole nous dit : “Jésus parcourait toute la Galilée enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume et guérissant toute maladie et infirmité parmi le peuple » (Matthieu 4:23); “Le soir, on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole, et il guérit tous les malades afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par Ésaïe le prophète : Il a pris nos infirmités, il a porté nos maladies” (Matthieu 8:17).

Ne négligeons pas le ou les dons spirituels que nous recevons ou que nos frères et sœurs en Christ reçoivent, car nous formons un corps, le corps de Christ, et nous sommes ses membres, chacun pour notre part (1 Corinthiens 12:27). Et chacun des membres a besoin des autres membres et de leurs spécificités pour que le corps subsiste (1 Corinthiens 12:20-21).
Aspirons aux dons les meilleures et pratiquons-les par la foi pour l’édification de l’Église!

 

7. Nous devons intercéder par la prière

La prière d’intercession est une aide complémentaire indispensable à l’évangélisation.

Paul l’avait bien compris; il exhortait les croyant à l’assister par la prière dans son ministère d’évangéliste : “Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints. Priez pour moi, afin qu’il me soit donné, quand j’ouvre la bouche, de faire connaître hardiment et librement le mystère de l’Évangile, pour lequel je suis ambassadeur dans les chaînes, et que j’en parle avec assurance comme je dois en parler.” (Éphésiens 6: 18-20); “vous-mêmes aussi nous assistant de vos prières, afin que la grâce obtenue pour nous par plusieurs soit pour plusieurs une occasion de rendre grâces à notre sujet.” (2 Corinthiens 1:11); “Au reste, frères, priez pour nous, afin que la parole du Seigneur se répande et soit glorifiée comme elle l’est chez-vous” (2 Thessaloniciens 3:1).
Rappelons-nous aussi que dans l’Évangile de Matthieu, Jésus, ému de compassion en voyant l’immensité de la foule d’âmes égarées, dit à ses disciples : “La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson.” (Matthieu 9:37-38). La prière d’intercession est donc une mission pour tous les chrétiens, en vue de l’évangélisation.

Ézéchiel 22:30 nous dit que Dieu cherche des hommes qui se tiennent à la brèche devant lui en faveur du pays, des intercesseurs. Car, en effet, Dieu notre sauveur “veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité” (1 Timothée 2:4).
Jésus lui-même, notre modèle parfait (1 Pierre 2:21), intercédait pour les chrétiens de tous les âges afin que nous soyons préparés pour l’évangélisation (Jean 17:9-26).

La Parole nous dit que, même maintenant, Jésus “est à la droite de Dieu et il intercède pour nous !” (Romains 8:34). Alléluia!
Nous devons réaliser que Dieu a besoin d’intercesseurs pour agir depuis les Cieux sur la Terre, car “Les cieux sont les cieux de l’Éternel, mais il a donné la terre aux fils de l’homme” (Psaumes 115:16). Si nous n’intercédons pas, Dieu ne pourra pas agir sur Terre, car Dieu se plie lui-même à ses lois.

Alors intercédons et permettons à Dieu d’agir et de nous utiliser afin que son règne vienne!

 

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  • Lequel te semble le plus difficile à mettre en œuvre ?

 

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Olivier BORG

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