Avant tout, j’aimerais simplement rappeler que Dieu est au contrôle :
“C’est lui qui change les temps et les circonstances, qui renverse et qui établit les rois, qui donne la sagesse aux sages et la science à ceux qui ont de l’intelligence. Il révèle ce qui est profond et caché, il connaît ce qui est dans les ténèbres, et la lumière demeure avec lui.” (Daniel 2 :21-22)
Rien n’arrive par hasard donc et « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. » (Romain 8 :28).
Nous pouvons donc demeurer dans la paix face aux circonstances.
Néanmoins, les Écritures enseignent que « Dieu parle cependant, tantôt d’une manière, Tantôt d’une autre, et l’on n’y prend point garde. » (Job 33 :14). Parfois, Il utilise les circonstances pour nous parler, comme aujourd’hui, je crois, et il est de notre responsabilité d’être attentifs à ce qu’il veut nous dire.
Les plaies de l’Egypte moderne : Dieu interpelle le monde
Cette crise mondiale du coronavirus mais aussi les actualités marquantes de ce début d’année, notamment celles s’étant déroulées en Australie, en Afrique, en Europe et en Amérique, ne sont pas sans rappeler les plaies qui ont frappé l’Egypte au temps de Moïse.
En effet, l’Australie a connu pendant des semaines un cauchemar climatique sans précédent avec des incendies hors-normes, des tempêtes de grêles et de poussières, mais aussi la mort de plus d’un milliard d’animaux et une invasion d’araignées venimeuses. L’Afrique de l’est, quant à elle, fait face depuis des mois à une des pires invasions de criquet de son histoire, menaçant d’une grave crise alimentaire. Il y a une dizaine de jours, la Croatie, et, plus récemment, le sud de l’état américain de l’Idaho, ont été frappés par des tremblements de terre de magnitude 5,3 et 6,5 sur l’échelle de Richter, respectivement.
Par la connaissance que nous pouvons avoir des Saintes Écritures, il ne fait aucun doute que Dieu est en train d’interpeller le monde. Même les incroyants parlent de fléaux apocalyptiques et font références aux plaies d’Egypte dans les journaux officiels.
Pour nous, ce qui nous intéresse, c’est ce que la Bible en dit. Elle dit :
“Au jour du bonheur, sois heureux, et au jour du malheur, réfléchis: considère que Dieu a fait l’un comme l’autre, afin que l’homme ne découvre en rien ce qui sera après lui.” (Ecclésiaste 7 :14)
L’homme qui ne craint pas l’Eternel peut connaître des jours de bonheur comme des jours de malheur. Dieu permet l’un comme l’autre afin qu’il réalise qu’il n’a aucun contrôle sur son avenir et qu’il doit se tourner vers son Dieu.
En effet, c’est dans de tel moment de trouble que l’homme peut réaliser qu’il n’est que peu de chose, qu’il n’a que peu de contrôle sur son environnement, malgré toute sa science, toutes ses possessions, tout son argent. C’est dans ces moments-là qu’il peut réaliser son impuissance et se tourner vers Dieu pour son secours.
La Bible dit que Dieu ne veut qu’aucun homme périsse, mais que tous arrivent à la repentance (2 Pierre 3 :9). C’est pourquoi il use encore de patience et d’avertissement avant l’avènement proche du Seigneur, et, ce, envers les nations, envers les juifs, mais aussi envers son Eglise.
Dieu pointe le péché de son peuple et l’appelle à la repentance
Dans le Psaume 50, Dieu convoque la terre, et apparaît devant elle de manière à attirer son attention : « Devant lui est un feu dévorant, Autour de lui une violente tempête. » (verset 3), ce qui n’est pas sans nous rappeler encore les catastrophes climatiques australiennes. Puis Dieu va ensuite rassembler ses fidèles pour juger son peuple. Il va mettre sous leurs yeux leurs œuvres hypocrites au regard de leurs transgressions, et les reprendre :
“Ce n’est pas pour tes sacrifices que je te fais des reproches ; Tes holocaustes sont constamment devant moi. Je ne prendrai pas de taureau dans ta maison, Ni de bouc dans tes bergeries. Car tous les animaux des forêts sont à moi, Toutes les bêtes des montagnes par milliers ; Je connais tous les oiseaux des montagnes, Et tout ce qui se meut dans les champs m’appartient. Si j’avais faim, je ne te le dirais pas, Car le monde est à moi et tout ce qu’il renferme. Est-ce que je mange la chair des taureaux ? Est-ce que je bois le sang des boucs ?
Offre pour sacrifice à Dieu des actions de grâces, Et accomplis tes vœux envers le Très-Haut. Et invoque-moi au jour de la détresse ; Je te délivrerai, et tu me glorifieras. Et Dieu dit au méchant : Quoi donc ! tu énumères mes lois, Et tu as mon alliance à la bouche, Toi qui hais les avis, Et qui jettes mes paroles derrière toi ! Si tu vois un voleur, tu te plais avec lui, Et ta part est avec les adultères. Tu livres ta bouche au mal, Et ta langue est un tissu de tromperies. Tu t’assieds, et tu parles contre ton frère, Tu diffames le fils de ta mère.
Voilà ce que tu as fait, et je me suis tu. Tu t’es imaginé que je te ressemblais ; Mais je vais te reprendre, et tout mettre sous tes yeux. Prenez-y donc garde, vous qui oubliez Dieu, De peur que je ne déchire, sans que personne délivre. Celui qui offre pour sacrifice des actions de grâces me glorifie, Et à celui qui veille sur sa voie Je ferai voir le salut de Dieu.” (Psaumes 50 :8-23)
Dieu dit à son peuple que s’il veut qu’il le secoure il devra veiller sur sa voie en accomplissant ses vœux envers Lui. Pour le juif, sous l’ancienne alliance, comme pour le chrétien, sous la nouvelle alliance en Christ, ces vœux correspondent à l’observation des lois morales de Dieu. En effet, lorsqu’une personne se fait baptiser au nom du Seigneur Jésus, elle s’engage à entretenir une bonne conscience envers Dieu (1 Pierre 3 :21), en suivant le chemin tracé pour nous par Jésus (Hébreux 12 :1-2), lui qui est venu non pour abolir, mais pour accomplir la loi (i.e. les lois morales) (Matthieu 5 :17-18).
D’ailleurs, dans le Psaume 50, Dieu met le doigt sur la transgression de quatre de ces lois, au sein-même de son peuple : l’infidélité envers Dieu, le vol, l’adultère et la médisance.
Je croix que, comme dans ce Psaume, Dieu est en train, aujourd’hui, de nous reprendre, nous, son peuple, en mettant sous nos yeux nos transgressions aux moyens des différents maux qu’il a permis que nous vivions ces derniers temps. En effet, au-delà du fait que la plupart de nos maux prennent leur racine de nos péchés – la transgression des lois de Dieu donnant un accès au diable dans nos vies (Éphésiens 4 :25-32) –, je croix que la nature-même des maux dont nous souffrons peuvent nous révéler la nature de nos péchés.
C’est ce que nous allons voir à travers l’étude de quelques textes de la Parole de Dieu que nous mettrons en lien avec l’actualité.
Coronavirus : manifestation physique d’un mal spirituel, la médisance
Ces derniers temps, l’Esprit de Dieu a attiré mon attention sur deux péchés en particulier : la médisance et l’idolâtrie. Ce sont donc les seuls que je développerai dans mon propos.
En fouillant les écritures, j’ai tout d’abord découvert que la médisance est le seul péché qui soit associé à une maladie contagieuse :
“Marie et Aaron parlèrent contre Moïse au sujet de la femme éthiopienne qu’il avait prise, car il avait pris une femme éthiopienne. Ils dirent : Est-ce seulement par Moïse que l’Eternel parle ? N’est-ce pas aussi par nous qu’il parle ? Et l’Eternel l’entendit. Or, Moïse était un homme fort patient, plus qu’aucun homme sur la face de la terre. Soudain l’Eternel dit à Moïse, à Aaron et à Marie : Allez, vous trois, à la tente d’assignation. Et ils y allèrent tous les trois. L’Eternel descendit dans la colonne de nuée, et il se tint à l’entrée de la tente. Il appela Aaron et Marie, qui s’avancèrent tous les deux.
Et il dit : Ecoutez bien mes paroles ! Lorsqu’il y aura parmi vous un prophète, c’est dans une vision que moi, l’Eternel, je me révélerai à lui, c’est dans un songe que je lui parlerai.
Il n’en est pas ainsi de mon serviteur Moïse. Il est fidèle dans toute ma maison.
Je lui parle bouche à bouche, je me révèle à lui sans énigmes, et il voit une représentation de l’Eternel. Pourquoi donc n’avez-vous pas craint de parler contre mon serviteur, contre Moïse ?
La colère de l’Eternel s’enflamma contre eux. Et il s’en alla. La nuée se retira de dessus la tente. Et voici, Marie était frappée d’une lèpre, blanche comme la neige. Aaron se tourna vers Marie ; et voici, elle avait la lèpre. Alors Aaron dit à Moïse : De grâce, mon seigneur, ne nous fais pas porter la peine du péché que nous avons commis en insensés, et dont nous nous sommes rendus coupables ! Oh ! qu’elle ne soit pas comme l’enfant mort-né, dont la chair est à moitié consumée quand il sort du sein de sa mère ! Moïse cria à l’Eternel, en disant : O Dieu, je te prie, guéris-la ! Et l’Eternel dit à Moïse : Si son père lui avait craché au visage, ne serait-elle pas pendant sept jours un objet de honte ? Qu’elle soit enfermée sept jours en dehors du camp ; après quoi, elle y sera reçue. Marie fut enfermée sept jours en dehors du camp ; et le peuple ne partit point, jusqu’à ce que Marie y fût rentrée.” (Nombres 12 :1-15)
J’ai tout d’abord été interpellé de ce que cette réaction de Marie et de Aaron face à ce qui semblait pourtant être une faute de Moïse – à savoir : contracter un mariage avec un peuple étranger (Deutéronome 7 :3) –, me rappelait la mienne lorsque notre Président Macron a instauré des mesures de confinement face à l’épidémie, mais tout en incitant les citoyens à se rendre aux urnes. De la même manière que Marie à parler contre Moïse estimant qu’il commettait une faute, j’ai commencé à parler contre le Président, estimant qu’il commettait une faute grave pour la santé des français. Et, comme par contagion, d’autres autour de moi ont commencé à parler en mal du Président. Mais, même si, comme Marie, d’un point de vue naturel, je pouvais avoir raison, d’un point de vue spirituel j’avais tort. Moïse était l’autorité spirituelle que Dieu avait établi sur Marie et tout le peuple d’Israël, elle devait donc lui être soumise entièrement. De même, notre Président Macron est une autorité établie certes parmi les hommes, mais par Dieu, et nous lui devons soumission et honore, à cause du Seigneur :
“Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute autorité établie parmi les hommes, soit au roi comme souverain, soit aux gouverneurs comme envoyés par lui pour punir les malfaiteurs et pour approuver les gens de bien. Car c’est la volonté de Dieu qu’en pratiquant le bien vous réduisiez au silence les hommes ignorants et insensés, tant libres, sans faire de la liberté un voile qui couvre la méchanceté, mais agissant comme des serviteurs de Dieu. Honorez tout le monde ; aimez les frères ; craignez Dieu ; honorez le roi.” (1 Pierre 2 :13-17)
“Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures ; car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. C’est pourquoi celui qui s’oppose à l’autorité résiste à l’ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes.” (Romains 13 :1-2)
Si nous ne nous soumettons pas à nos autorités, c’est comme si nous ne nous soumettons pas à Dieu lui-même, et alors nous allons nous attirer une condamnation sur nous-même. En effet, se soumettre à nos autorités, c’est se soumettre à Dieu, même si celles-ci ne sont pas chrétiennes, même si celles-ci ne sont pas elles-mêmes soumises volontairement à Dieu.
Néanmoins, il ne faut pas confondre la soumission et l’obéissance. La soumission est une attitude de cœur consentie qui implique respect, considération, honneur, des personnes qui occupent une fonction d’autorité, elle n’implique pas d’être en accord avec celles-ci. L’obéissance, quant à elle, n’est que la réponse en action à un ordre. On peut donc obéir à un ordre sans être pour autant soumis à l’autorité qui l’a promulgué (exemple : par crainte, par intérêt financier ou autres…), et inversement, on peut être soumis à une autorité sans pour autant lui obéir.
En effet, tout en nous encourageant à être soumis à nos autorités, Dieu nous laisse le choix de leur obéir en autre âme et conscience :
“Après qu’ils les eurent amenés en présence du sanhédrin, le souverain sacrificateur les interrogea en ces termes : Ne vous avons-nous pas défendu expressément d’enseigner en ce nom-là ? Et voici, vous avez rempli Jérusalem de votre enseignement, et vous voulez faire retomber sur nous le sang de cet homme ! Pierre et les apôtres répondirent : Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes.” (Actes 5 :27-29)
Tout en restant respectueux et honorant de nos autorités, ce n’est seulement que lorsque celles-ci nous contraignent à agir de façon contraire aux commandements de Dieu que nous devons choisir de ne pas leur obéir. Dans tous les autres cas, nous devons leur obéir. D’ailleurs, nous pouvons observer à plusieurs reprises ce principe de soumission totale et d’obéissance conditionnée à l’autorité dans le livre de Daniel (1 :3,6 ; 3 :16-18 ; 6 :11). Daniel et ses compagnons, Schadrac, Méschac et Abed-Nego, ont toujours refusé d’obéir au roi et aux autorités en place lorsque ceux-ci voulaient les contraindre à enfreindre un commandement de Dieu, sans pour autant jamais leur manquer de respect.
Au reste, Dieu nous appelle à ne pas oublier de prier pour nos autorités, d’autant plus qu’elles ne sont pas en accord avec nos convictions personnelles chrétiennes, car elles sont des personnes que le Seigneur veut sauver et veut utiliser pour nous rendre la vie plus paisible :
“J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité.” (1 Timothée 2 :1-4)
Il est de notre responsabilité de prier pour nos autorités afin que Dieu puisse agir. Car, en effet, « le cœur du roi est un courant d’eau dans les mains de l’Eternel ; Il l’incline partout où il veut. » (Proverbes 21 :1).
Dans un monde enivré de l’orgueil des choses fortes, des choses prestigieuses, Dieu qui domine sur le règne des hommes, y élève le plus vils des hommes (Daniel 4 :17) pour confondre les hautains (1 Corinthiens 1 :25-29).
C’est pourquoi nous ne devons pas nous laisser influencer par l’esprit du monde au point d’être confondu et nous laisser aller à prendre de haut les personnes que Dieu a voulu élevée. L’Esprit de Dieu nous demande expressément de respecter ces personnes et de prier pour elle.
Je voudrais vous mettre en garde contre les réseaux sociaux car l’esprit du monde s’y répand comme un virus. Chaque jour, tout un tas de messages, d’articles, d’images, sur le ton de l’humour ou de la rébellion, mais à caractère irrespectueux, insultant, voire diffamatoire envers nos autorités circulent en étant abondamment partagés sans aucune vérification, sans aucun discernement, même parmi des chrétiens. Si vous êtes dans cette situation, Dieu vous invite aujourd’hui à vous repentir afin d’échapper à la condamnation qui repose sur vous.
Si donc la médisance envers les autorités se répand comme un virus, et si Dieu permet que les peuples qui en sont à l’origine soient frappés par une maladie contagieuse, ce n’est pas le fruit du hasard. Je crois que la maladie contagieuse est la manifestation physique d’un mal spirituel qu’est la médisance, tout comme la dégénérescence ou le disfonctionnement de certains organes peuvent être la manifestation physique de maladies spirituelles telles que l’angoisse, l’anxiété ou la dépression : ce que la science appelle les maladies psychosomatiques.
“Un cœur joyeux est un bon remède, Mais un esprit abattu dessèche les os.” (Proverbes 17 :22)
La manifestation physique qu’est la maladie est parfois permise par Dieu pour nous prévenir d’un problème spirituel dans nos vies auquel il veut que nous remédiions pour nous éviter un problème bien plus grave par la suite.
Au jour du malheur, Dieu nous avertis. Nous devons nous examiner nous-même pour comprendre le problème à l’origine de ce qu’il nous arrive à la lumière de la parole de Dieu. Ce n’est pas une option, mais une nécessité pour notre salut.
“Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle.” (Galate 6 :7-8)
“Ta méchanceté te châtiera, et ton infidélité te punira, Tu sauras et tu verras que c’est une chose mauvaise et amère D’abandonner l’Eternel, ton Dieu, Et de n’avoir de moi aucune crainte, Dit le Seigneur, l’Eternel des armées.” (Jérémie 2 :19)
Dieu ne veut perdre personne, c’est pourquoi il permet un moindre mal pour nous faire réagir. A l’instar d’une vaccination, Dieu permet qu’une portion amoindrie d’un grand mal qu’est la mort éternelle nous touche afin de produire en nous une sorte de réaction immunitaire qui va nous pousser à nous tourner vers Lui, nous repentir, et accepter Jésus comme notre Sauveur et le suivre comme notre Seigneur.
“Il dit : Si tu écoutes attentivement la voix de l’Eternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d’aucune des maladies dont j’ai frappé les Egyptiens ; car je suis l’Eternel, qui te guérit.” (Exode 15 :26)
Si Dieu est notre médecin, Jésus est notre défense immunitaire contre la maladie qui voudrait nous prendre, mais aussi et surtout contre la mort éternelle.
Beaucoup voudrait que l’on trouve un vaccin contre le coronavirus, alors que le coronavirus est lui-même le vaccin que Dieu à choisi contre un mal plus grand encore : la perdition éternelle, l’étang de feu.
Nombreux sont les liens qui peuvent être faits entre le contexte de crise lié au coronavirus que nous vivons et la lèpre qui a frappé Marie suite à sa médisance envers Moïse. Pour les plus évidents, outre le fait qu’il soit question de maladies contagieuses, on peut être interpellé par le fait que, dans les deux cas, les mesures sanitaires prises par l’autorité soient le confinement et le port d’un linge au niveau de la bouche, à la manière d’un masque :
“Le lépreux, atteint de la plaie, portera ses vêtements déchirés, et aura la tête nue ; il se couvrira la barbe, et criera : Impur ! Impur ! Aussi longtemps qu’il aura la plaie, il sera impur : il est impur. Il habitera seul ; sa demeure sera hors du camp.” (Lévitique 13 :45-46)
La stratégie de notre gouvernement pour lutter contre cette pandémie du coronavirus aurait pu être différente, mais elle ne l’est pas. En effet, d’autres pays comme la Grande Bretagne et les Pays-Bas ont adopté une stratégie bien différente, en choisissant de protéger les personnes à risque et de permettre aux autres d’être contaminés pour développer une immunité collective.
Je ne crois pas que ces similitudes soient des coïncidences. Je crois qu’à travers cette maladie contagieuse qui nous frappe et ces mesures sanitaires controversées que notre gouvernement nous a imposées, Dieu pointe du doigt un péché parmi les citoyens français, et malheureusement aussi parmi certains membres de son Eglise en France : la médisance. C’est par amour qu’il nous avertit, afin que nous nous préservions de l’esprit du monde et que nous tournions nos regards vers Jésus.
L’idolâtrie : un autre danger qui mène à la mort
Les réseaux sociaux nous exposent encore à un autre danger aux conséquences terribles. L’esprit du monde qui y sévit voudrait nous enrôler dans un système de pensée unique qui place l’homme au centre en évinçant Dieu.
Ces dernières semaines, j’ai été interpellé par ces innombrables messages et invitations à faire partie de groupe dont le but est plus que de soutenir, mais d’encenser un certain médecin marseillais présenté comme le sauveur du monde, le seul espoir de l’humanité face à la pandémie mondiale de Coronavirus et face à la malveillance d’un gouvernement corrompu.
Je n’ai rien contre ce médecin, personnellement, mais je vous le dis en toute bienveillance, si vous vous êtes associés à ces messages ou à ces groupes, vous êtes tombés dans un piège de l’ennemi. Si vous avez placé votre espoir et votre foi en cet homme (ou n’importe quel autre, d’ailleurs) plutôt qu’en Dieu, vous êtes tombés dans l’idolâtrie, c’est très grave. Si cette parole vous concerne, vous devez vous repentir car Dieu ne plaisante pas avec ça.
Rappelons-nous l’histoire du roi Asa qui malgré des débuts prometteurs eu une fin désastreuse :
“La trente-neuvième année de son règne, Asa eut les pieds malades au point d’éprouver de grandes souffrances ; même pendant sa maladie, il ne chercha pas l’Eternel, mais il consulta les médecins. Asa se coucha avec ses pères, et il mourut la quarante et unième année de son règne ;” (2 Chroniques 16 :12-13)
A la fin de sa vie, le roi Asa avait fait l’erreur de placer son espoir dans les médecins plutôt que dans Dieu seul, alors que lui seul est capable de guérir, que ce soit miraculeusement ou par l’intermédiaire de médecins.
Dans notre contexte de pandémie de coronavirus, nous ne devons pas nous laisser submerger par la peur de mourir de la maladie, au point de commencer à négliger notre relation avec le Seigneur et d’attendre que la solution vienne du seul corps médical.
Pour avoir fait de la médecine une idole, le roi Asa est mort. Le Seigneur lui avait pourtant laissé deux ans, sans doute, pour réaliser son péché et se repentir, mais visiblement le roi avait endurci son cœur avec l’âge. Que ce ne soit jamais notre cas ! Qu’importe notre marche avec Dieu par le passé, la mort est ce qui attend quiconque acceptera une idole dans sa vie qui prendra la place de Dieu :
“Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent,” (Exode 20 :5)
Rappelons-nous comment Dieu a puni l’iniquité des pères sur les enfants du peuple idolâtre d’Egypte du temps de Moïse :
“Au milieu de la nuit, l’Eternel frappa tous les premiers-nés dans le pays d’Egypte, depuis le premier-né de Pharaon assis sur son trône, jusqu’au premier-né du captif dans sa prison, et jusqu’à tous les premiers-nés des animaux. Pharaon se leva de nuit, lui et tous ses serviteurs, et tous les Egyptiens ; et il y eut de grands cris en Egypte, car il n’y avait point de maison où il n’y eût un mort.” (Exode 12 :29-30)
Même si l’idolâtrie est un grave péché puni de mort, Dieu, dans son amour, nous avertit toujours et nous offre un moyen d’échapper à sa colère. Au temps de Noé, Dieu avait offert l’Arche pour y entrer (Genèse 6 :18 ; 2 Pierre 2 :5). Au temps de Moïse, Il avait offert l’agneau immolé dont il fallait se nourrir et appliquer le sang sur les deux poteaux et sur le linteau de sa maison (Exode 12). De nos jours, au temps de la fin, Dieu nous offre Jésus (Jean 3 :16), il est l’Arche dans laquelle nous devons entrer et par laquelle nous devons nous laisser conduire ; il est l’Agneau immolé de Dieu par le sang duquel nos péchés ont été lavés et duquel nous devons manger la chair sans rien laisser.
C’est dans notre soumission et notre obéissance à Dieu et à sa Parole faite chair, Jésus, que le tout puissant pourra empêcher le destructeur d’entrer dans nos maisons pour frapper :
“Quand l’Eternel passera pour frapper l’Egypte, et verra le sang sur le linteau et sur les deux poteaux, l’Eternel passera par-dessus la porte, et il ne permettra pas au destructeur d’entrer dans vos maisons pour frapper.” (Exode 12 :23)
Nos familles : la vraie cible de Satan
Au-delà de notre santé, il semble que la cible du destructeur soit nos maisons elles-mêmes, nos familles.
En Chine, après six semaines de confinement, les autorités ont constaté que les bureaux d’enregistrement des divorces ont été pris d’assaut dès leurs réouvertures ; des files d’attente se formant devant les guichets de l’état civil.
Si nous ne veillons pas à notre sanctification, l’ennemi va pouvoir s’introduire dans nos maisons par un esprit de dispute et frapper. Satan sait que pour l’avancement de son Royaume, Dieu ne se sert pas isolément d’un époux ou d’une épouse, mais de familles unies. Une famille divisée est une famille neutralisée.
La prière de Jésus c’est que nous, l’Eglise, mais premièrement nos familles, soyons unis car l’unité – celle de Dieu, celle de l’Eglise, celle de nos familles – fait trembler le monde des ténèbres.
“Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un comme nous.” (Jean 17:11)
“Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils tremblent.” (Jacques 2:19)
Josué avait bien compris l’importance d’être unis en famille à Dieu, il déclara:
“Moi et ma maison, nous servirons l’Eternel.” (Josué 24:15)
C’est souvent à la maison, dans nos familles, que notre vrai caractère se révèle, plus qu’au sein de l’assemblée ou sur notre lieu de travail. Saisissons l’occasion qui nous est donnée de clouer notre vielle nature à la croix et d’achever notre sanctification en gardant les yeux fixés sur Christ, et, ce, en famille.
La sanctification : la seule voie salvatrice
“Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur. Veillez à ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés ; ce qu’il n’y ait ni impudique, ni profane comme Esaü, qui pour un mets vendit son droit d’aînesse. Vous savez que, plus tard, voulant obtenir la bénédiction, il fut rejeté, quoiqu’il la sollicitât avec larmes ; car son repentir ne put avoir aucun effet.” (Hébreux 12 :14-17)
Si nous devons retenir une seule chose de ce message, c’est qu’à travers cette crise du Coronavirus, Dieu nous appelle à rechercher (activement) notre sanctification pour nous éviter de donner un accès au diable dans nos vies ici-bas, mais aussi et surtout pour que nous puissions être sauvés au jour du jugement.
Dans le livre de l’Apocalypse, Jésus va s’adresser sévèrement et prophétiquement à nous, son Eglise des temps de la fin, à ce sujet :
“Ecris à l’ange de l’Eglise de Sardes : Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept étoiles : Je connais tes œuvres. Je sais que tu passes pour être vivant, et tu es mort. Sois vigilant, et affermis le reste qui est près de mourir ; car je n’ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu. Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde, et repens-toi. Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai sur toi. Cependant tu as à Sardes quelques hommes qui n’ont pas souillé leurs vêtements ; ils marcheront avec moi en vêtements blancs, parce qu’ils en sont dignes. Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs ; je n’effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges. Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises !” (Apocalypse 3 :1-6)
La bible dit que quiconque ne sera pas trouvé dans le livre de vie sera jeté dans l’étang de feu (Apocalypse 20 :15). Grâce soit rendu à Dieu, car notre nom a été inscrit dans ce livre à notre conversion, lorsque nous avons fait le choix d’accepter Jésus comme notre Sauveur et Seigneur. Alors ce serait vraiment dommage de perdre ce privilège pour avoir négliger notre sanctification ; les conséquences seraient désastreuses et irréversibles.
Nous devons rester vigilant, et si nous avons connaissance d’une situation de péché dans nos vies, nous ne devons pas nous y complaire et souiller ainsi nos vêtements, nous devons obtenir la victoire sur cette situation en suivant Jésus, notre modèle parfait.
Dans sa miséricorde, le Seigneur nous avertit. Veillons sur notre sanctification. Nous ne savons pas à quelle heure il viendra sur nous. Il viendra comme un voleur que ce soit lors de l’enlèvement ou lorsque la mort frappera. Alors tenons-nous prêts afin de ne pas être surpris et « de faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Ephésiens 5 :27).
Olivier BORG